Ève Mailhot

Si vous n’étiez pas au courant ce vendredi, 26 juillet, débuteront les Jeux Olympiques d’été à Paris. Toutes les chaînes de nouvelles et Tik Tok ne feront que relayer les résultats et moments marquants.

À chaque Jeu olympique, j’ai un petit pincement au cœur de ne pas être sur place. Depuis mon expérience en 2016 à Rio de Janeiro comme bénévole, mon amour pour cet événement sportif mondial n’a fait qu’augmenter avec les années. La fébrilité dans l’air provenant des locaux qui accueillent le monde, des amateurs de sports qui viennent vivre un moment historique, des familles et amis des athlètes venus supporter les rêves de leur proche et bien sûr des athlètes qui ont dédié des années de travail pour ce moment rend ces deux semaines magiques.

Combiné avec le fait qu’ils ont lieu à Paris cette année, ville où j’ai vécu un court laps de temps, je me retiens pour ne pas m’acheter un billet vers la Ville lumière. Je me souviens toute jeune de me réveiller tôt pour regarder les compétitions. N’ayant aucun don particulier pour les sports, je n’envisageais pas d’un jour vivre sur place cet événement. Jusqu’au jour de février 2014, lorsque Radio-Canada interview une montréalaise bénévole en Russie pour le Jeux Olympiques d’hiver. Il ne m’en fallait pas plus, j’avais un nouveau but… faire partie des milliers de bénévoles provenant des quatre coins du monde.  Après avoir rempli des formulaires, accepter que mes antécédents judiciaires soient vérifiés et une entrevue de groupe en anglais sur Zoom (à 7h le matin), j’ai enfin eu ma confirmation que j’avais été sélectionné. Quelques mois plus tard, j’étais au Brésil et, comme je le mentionne plus haut, mon intérêt ne que décuplé.

Pour le temps de cet article, mettons de côté les dépenses, la hausse du prix des logements et l’impact sur les changements climatiques, pour mettre de l’avant le positif qu’apporte des jeux olympiques.

Pour la plupart des athlètes, les Olympiques sont la compétition ultime. Une seule fois aux 4 ans, tous les meilleurs athlètes se donnent rendez-vous dans l’espoir d’entrer dans l’histoire. Du côté du public c’est souvent un rare moment de voir à la télévision des sports tels que l’aviron, le volley-ball ou du judo et de découvrir les athlètes qui les pratiquent. Pour des enfants, cela peut être le déclencheur de vouloir essayer un nouveau sport et se découvrir une nouvelle passion ou une nouvelle façon de bouger tout simplement.

Pour les habitants de la ville et du pays hôte, cela peut créer des maux têtes avec l’afflux de touristes et les constructions temporaires de stade, mais ils sont l’occasion d’assister aux différentes compétitions. Bien souvent, des prix réduits sont offerts aux résidents.

Personnellement, ce que les Olympiques m’ont apporté est une expérience professionnelle et un dépassement de soi-même que je ne me croyais pas capable du haut de mes 23 ans.

Pour l’avoir vécu, il se dégage une atmosphère sans égal lors que les jeux commencent. On peut comparer cela à l’effet du Festival d’Été de Québec sur la ville de Québec pendant le 11 jours du festival.

Je rêve d’un jour revivre les jeux sur le terrain. Que cela soit en tant que bénévole, touristes ou dans mes capacités de communication/événementiel, je lance ça dans l’univers et je vous reviens dès que cela se réalise.