Mon titre peut sembler impossible et vous auriez raison. La plus part du temps les médias sociaux, je parle surtout d’Instagram ici, deviennent un lieu pour se comparer et se voir d’un oeil négatif.
Le nombre de comptes de magnifiques fille savec les corps parfaits avec les photos de voyage de rêve que je voyais défiler en scrollant mon sur feed (promis il n’y aura pas autant d’anglicisme le restant de l’article) influançait négativement mon discours interne Ceci s’est déroulé pendant plusieurs années sans réaliser cet effet néfaste. Je me disais que c’était l’objectif à atteindre et que je regardais ces filles comme des inspirations à un jour atteindre.
Pour la petite histoire, j’ai eu un instagram en 2012 j’ai 19 à l’époque. Les filtres et les #throwbacktuesday nous bombardaient dès que nous cliquons sur l’icone d’appareil photo vintage. Au fil des années et en voyant les opportunités, les influenceurs ont faire leur apparition. Les photos étaient de plus en plus lèchées et beaucoup instantanées. Ayant toujours aimé la mode et avec plusieurs personnes me complimentant sur mon style, je rêvais de pouvoir être comme les filles posant dans les photos que je faisais défiler du pouce.
En 2020, comme bien d’autre je me suis retrouvé au chômage un certain 13 mars et je passai beaucoup de temps sur Instagram et j’apprenai à apprivoiser cette nouvelle plateforme nommée Tik Tok. J’avais aussi perdu une cinquantaine de livres dans la dernière année et je me feelais vraiment. Bien que j’en avais encore à prendre pour être considérée mince, j’aimais ce que je voyais dans le miroir. J’ai commencé à me prendre en photo plus. Je voulais immortalisée tous mes efforts qui paraissaient ENFIN. Petit à petit, je me suis retrouvée avec un peu plus d’abonnés et des petits contrats avec des marques de vêtement. Je réalisai qu’il y avait une place pour les filles plus-size, midsize, curvy, en chair (prend le synonyme que tu veux et insert le ici). Je me suis mise à rechercher des comptes de mannequins et influenceuses plus-size pour changer mes modèles qui pendant bien des années ressemblaient aux anges Victoria’s Secret. Je m’amusais à trouver des looks et des concepts photos, à perfectionner mes habiletés en photo et en apprendre toujours plus sur l’univers des médias sociaux et du marketing d’influence.
Fast foward un an plus tard, j’ai repris mes cinquantes livres perdues à la sueur de mon front (littéralement). Les abonnés, les likes et les contrats continuent tout de même. J’apprend à poser pour ne montrer que les angles avantageux ou cacher ce que je ne voulais pas montrer. Mais le discours négatif revient.
Pour plusieurs qui lient cet article, vous vous dîtes c’est va au gym. Plus facile à dire qu’à faire croyez-moi. Pendant tout ce temps, je dois honoré les contrats que j’ai pris avec des entreprises. Je ne peux pas attendre d’avoir confiance en moi ou perdre les livres reprises.
C’est là que je me suis tournée vers les comptes des filles qui me ressemblent et portent le message du body positive. Peu à peu, je suis revenue à une conversation interne plus douce. Je n’ai toujours pas perdu les livres accumulées.
À ce jour, je continue de chercher les compte qui me ressemble. Je fais aussi un ménage plus fréquent des personnes que je suis sur les médias sociaux. Imagine faire un gros ménage du printemps dans tes comptes suivis et la satisfaction du travail accompli en voyant un feed qui te ressemble.


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